- Maitre de l'OuvrageEntreprise Ronveaux pour le SPW
- ArchitecteRESERVOIR A
- Type de marchéPublic
- StadeRéalisé en 2018
- Superficie1.8km
- ArtisteJean Glibert
- EclairagisteJacques Fryns
- PhotographeMarie-Noëlle Dailly
- Description« Faire en sorte que la Petite Ceinture de Charleroi (R9) joue un rôle plus positif dans l'identité de l'espace urbain ». C'est ce qui ressort du cahier des charges établi par la Région wallonne et la Ville de Charleroi en 2012. La collaboration judicieuse entre les architectes de RESERVOIR A, l'artiste Jean Glibert et l'éclairagiste Jacques Fryns va transformer radicalement le R9. L’architecte et urbaniste belge Jean Yernaux dessine l’implantation générale du R9 dans les années 1970. Subdivisé en sept tronçons, il n’est ni conçu ni réalisé partout de la même manière. Les mises en œuvres varient selon les concepteurs désignés qui orientent deux typologies différentes liés aux matériaux : béton et acier. Depuis sa mise en service en 1975, le R9 s'est progressivement dégradé. Faute d'entretien suffisant, les zones délaissées sont devenues de véritables chancres urbains. La restauration de la partie sud du projet débutera en 2014. Elle se fera en deux parties, sur une distance de 1,8 km, avec 15 ponts et viaducs et 9 bretelles d'accès. Selon RESERVOIR A, il ne s'agit pas d’une opération évidente : « Les obstacles sont nombreux. Les ouvrages franchissent la Sambre, la gare de Charleroi-Central et ses voies ferrées, une poignée de voiries et des quartiers entiers. » L’impact urbain est indéniable et pour modifier la perception la seule rénovation ne suffit pas. En utilisant une couleur neutre, bronze, pour les sections sous-jacentes et une palette de couleurs plus fortes sous les parties supérieures (poutres, tabliers et extrémités des piles) la proposition de l’artiste Jean Glibert accentue l'effet de flottement intrinsèque à l'ensemble. Au total, 24 interventions de couleurs rouge et noire vont souligner les qualités sculpturales de l'infrastructure. Chaque lieu traversé par le R9 prend ainsi une nouvelle identité. Plus qu’un projet d’architecture, c’est une œuvre d’art monumentale.