Maison La Plante - Reservoir A

Maitre d'OuvragePrivé
ArchitecteRESERVOIR A
Type de marchéPrivé
Superficie300 m2
StadeRéalisé en 2018
Ingénieurs STB-Ingénieurs
PhotographeMarie-Noëlle Dailly
DESCRIPTIONÀ un jet de pierre de Namur, plus précisément à La Plante en bord de Meuse (rive gauche), le projet confié aux architectes de RESERVOIR A concerne à la fois la restructuration d’une habitation existante et la construction neuve d’un petit immeuble. En quête de lumière, à l’abri des regards indiscrets, une maison de maître change de spatialités grâce à la nouvelle configuration des pièces composant son rez-de-chaussée. L’habitation profitait déjà d’agréables espaces mais présentait le syndrome des pièces en enfilade : la pièce centrale était toujours fort sombre. Les architectes y remédient en démolissant les annexes côté jardin et en construisant à leur place une extension qui se détache du bâti d’origine. Le patio produit par cet écart change radicalement et bénéfiquement les apports de lumière. Le maître de l’ouvrage souhaitait également bâtir la dent creuse voisine. Les architectes de RESERVOIR A réussissent une densification intéressante en bord de Meuse par un intégration volumétrique calibrée et une matérialité de brique rouge inspirée par la maison de maître. L’immeuble à appartements relativement imposant et la maison de maître n’étant pas alignés, une oblique est générée. En suivant son tracé l’immeuble s’oriente vers le sud et capte un meilleur ensoleillement. La parcelle se bâtit mais le passage couvert vers l’arrière de la maison est conservé. De taille plus restreinte, il sert de séquence d’entrée pour accéder aux deux logements (un simplex + un duplex) du nouvel immeuble. Tous deux profitent de l’implantation privilégiée en bord de Meuse et s’ouvrent largement vers la vue sur l’eau plutôt que sur le jardin dont l’usage est uniquement réservé au commanditaire. Les balcons étant proscrits par les règlements d’urbanisme, la façade à rue comporte de larges baies et des ouvrants coulissants généreux – c’est alors toute la pièce qui se projette vers l’extérieur. C’est dans le même esprit que le chien-assis monumental qui achève le volume a été dessiné. Au dernier étage, la grande lucarne donne une nouvelle dimension à la chambre qui surplombe le paysage.