[CHANTIER] La Maison des Solidarités de Comines prend forme
Nous avons eu l’occasion de visiter l’avancement du chantier de la Maison des Solidarités de Comines, et force est de constater que le projet prend forme comme nous l’avions imaginé. La réhabilitation de l’ancienne maison de repos du Sacré-Cœur est un défi qui nous a poussé à trouver un équilibre entre la conservation du patrimoine existant et la création d’un équipement moderne et fonctionnel. Les deux ailes principales, la chapelle et la grange, sont soigneusement rénovées pour préserver l’identité du lieu tout en accueillant de nouvelles fonctions. L’ouverture du site, avec la création d’un parvis accessible depuis la rue et une cour arrière réaménagée, est l’un des points clés de notre intervention. Nous souhaitons que le futur bâtiment soit un lieu de vie, ouvert et accueillant pour les habitants de Comines.
Sur le chantier, on peut déjà se projeter et apprécier la manière dont le bâtiment s’intègre à l’environnement urbain. En maintenant les proportions et le gabarit de l’ancien hospice, nous nous assurons que le nouvel espace respecte l’échelle du quartier. Le futur foyer central, baigné de lumière naturelle grâce à la lumière zénithale, promet d’être un espace central lumineux et convivial, capable de s’adapter aux diverses activités qui y prendront place. La grange, conservée, jouera un rôle crucial en servant de tampon entre l’espace public et les habitations privées avoisinantes.
La réalisation de ce projet d’envergure est rendue possible grâce à un cofinancement partiel obtenu via des appels à projets de la Commission européenne et de la Région wallonne. Ces subsides, notamment l’APPEL 49 du Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) et le programme UREBA (UREBA), soutiennent des initiatives cruciales pour la rénovation énergétique et la sécurité des bâtiments publics. Ces financements impliquent un calendrier strict, avec une réception provisoire des travaux fixée au 31 mars 2026 pour les interventions de l’APPEL 49, et au 30 avril 2026 pour celles de l’UREBA. Le respect de ces échéances est primordial et nous prévoyons une fin des travaux pour juin 2026. Ce projet est également soumis au principe du DNSH (« Do No Significant Harm »), garantissant que sa mise en œuvre ne cause aucun dommage significatif à l’environnement.